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mercredi 31 décembre 2008

Minuit passé, c'est officiel:

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"You've just crossed over into the Twilight Zone"
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(You unlock this door with the key of imagination. Beyond it is another dimension - a dimension of sound, a dimension of sight, a dimension of mind. You're moving into a land of both shadow and substance, of things and ideas. )

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Et, comme prévu, la bénédiction ubi et orbi.


2008, mui, ça sonnait bien. Et encore.

Quant à 2009... Je dirais que c' est une année juste un peu flippante pour moi. Je me rappelle avoir pensé, très précisément, à 9 ans:"Dans 10 ans... OUAHHHHH j'aurai 19 ans!!!! Roh la honte, j'serai super vieille... 2009.... Bahhh de toute façon, c'est loin!".

Tu parles. Créature naïve et touchante que j'étais. Un claquement de doigts, et nous y voilà (qui plus est, ça rime.): 2009. Pire: on enchaîne ensuite avec 2010 (l'année à l'improbabilité ultime, celle dont j'ai toujours parlé en y croyant autant qu'au Père Noël, à ma victoire potentielle au Tierce, à moi capable de conduire une voiture: l'année de mes 20 ans.). Et ainsi de suite. Bref, dès demain, autant dire que j'entre dans la Twilight Zone. Tout peut arriver.

Maiiiiiis, étant donné que le sens du risque, l'amour du défi se trouve en... (vérification)... 8e position dans ma liste des résolutions (Ahaha... Quand j'vous disais que j'étais naïve.), je pense que je peux (potentiellement, à la rigueur, tenter de peut-être) faire un effort.


Oui, tout peux arriver. Le pire, comme le meilleur. Je parie sur le meilleur. Alors...

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Bonne année 2009, camarades,

et à l'abordage! On aura que ce qu'on prendra!

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mercredi 24 décembre 2008

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Joyeux petits poteaux de passage, bourrade amicale à vous en ce jour béni. Pluie de cookies, bougies et guirlandes clignotantes, chocolat chaud par tonneaux, films niais rediffusés encore et encore à la TV, "Ohhhh Holllyyy Niiight" qui résonne dans les baffles des radios... Comment se tromper? Pâques, Pâques, enfin!

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Ahah... Sacrée-moi. Noël (car oui, Noël, c'est Noël, enfin!) me rend toujours d'humeur spirituelle et joviale. Hum. (Remerciez Dieu de ne pas avoir à me croiser en cette période et pensez à ceux qui n'ont pas cette chance.)

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Un Joyeux Noël à vous tous,

une averse de bienfaits sur vos têtes et RDV le 31 pour une nouvelle bénédiction.


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lundi 22 décembre 2008

Ca va pleurer dans les chaumières.

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Bang.
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Le départ est donné.
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A dans... 1 mois?
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La force vaincra, camarades.
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ELLE VAINCRA, vous dis-je!
.Votre manque de foi me consterne.
.(Personne ne va capter, mais soit, moi, ça me fait rire. Hum.)


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Motivay, Motivay, Motivayyyy:

Dublin (15/01=>19/01), Biscuits à la cannelle, Brocante und photo-shot mit le Plum (Ca promet. C'est le seul commentaire que j'aie à faire sur le sujet. Pour l'instant.), Marathon Star Wars (48 h à s'empiffrer de cookies, chips et autres conneries attenantes, rivée à l'écran, le tout en compagnie de celle que la légende a coutume d'appeler: Lukhum. J'entame dès à présent la constitution d'un stock de victuailles pour l'occas'.), Pile de bouquins neufs, claquage intensif de biffetons (Quoi que, tout est relatif. Reformulation: Claquage des 50 cents qu'il me restera après Dublin) aux soldes, Soirée Equateur ( Suricate, Lemming et Tilapia. Wholé.), "The Duchess" au ciné, opération Taïaut (mui, enfin, là, permettez-moi de douter.)...

Muaha. VIVEMENT.

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mercredi 17 décembre 2008

Family portrait

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J'viens d'remarquer que, s'il y en a qui sont absents de ce blog, c'est bien eux. Et pourtant. Si j'devais dresser une liste des absurdités qu'on a pu inventer ensemble, je pense que j'en aurais pour de longues, longues heures à tabler sur le projet. Ode à ceux qui, chaque jour, me font régresser un peu plus.


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1. Se crèper le chignon/ Couper les cheveux en quatre.
(Philippe/ Sophie)

2. Piquer des p'tits bouts d'sieste dans l'herbe.
(Cécile/ Sophie)
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3. Enfiler nos costumes:
Cravate, vestes. Passoire/ casque, Cuillère/épée, couvercle de casserole/ bouclier...
(Muah/ Sophie)
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Et improviser un duel anglophone.
"You put me too far, you scoundrel! "...



Triompher. Ou pas.



4. Organiser une "non-anniversaires party" avec le gâteau choco traditionnel.



5. Jouer à la marelle quand il fait trop beau pour ne pas en profiter.



6. Piller la caisse de vieux vêtements...


Se la jouer actrice des années 20...

Et improviser un french-cancan.

8. S'entre-casser les pieds.

8. Traquer les fées dans le jardin.


9. Jouer aux flics et au gangsters.
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(Etc, Etc...)

Au fond, j'ai jamais que 7 ans plus 11.
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"Hold on tight to you dream" (8)

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"Vous savez, pour moi l'existence ne va pas de soi, bien que j'aie toujours été très heureuse, peut-être parce que je veux tellement être heureuse. J'aime avec passion la vie, j'abomine l'idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, aussi, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m'amuser, être égoïste, et aussi généreuse... Vous voyez, ce n'est pas facile d'avoir tout ce que je veux. Or quand je n'y parviens pas, ça me rend folle de colère ."


Simone de Beauvoir, 3 juillet 1947.

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Un peu, mon n'veu!

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."Faites des bêtises, mais faites-les avec enthousiasme."

Colette

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lundi 15 décembre 2008

I'm Alive!

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ELO l'a fredonné avec tant de brio et de fougue (celui qui ricane, c'est mon grog direct sur la cafetière. On ne critique pas ELO. Doit y'avoir un paragraphe à ce sujet, dans le traité de Genève...), alors permettez moi de les citer en ce cri de joie intemporel: I'M ALIVE! Hiha!


J'avoue, the chips were down. Et pas qu'un peu, camarades. Luminosité quasi identique à celle d'une Norvège dans ses mauvais jours, -182° à l'ombre ( et donc: congellation instantanée dès le premier millimètre de chair exposé en extérieur)... Rien de bien réjouissant. Des mètres de couvertures, de plaids, de pulls doublés; des hectolitres de chocolat chaud, thé bouillant. Hibernation. ..





Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, chers petits poteaux enrhumés (allez, en disant ça, j'ai quoi... 3 chances sur 4? Je compatis.), après avoir subi ces derniers jours une sacrée accumulation de joyeusetés universellement démentielles de bonheur, je ne peux pas m'empêcher de bondir à travers le salon, tel le cabri heureux et/ ou sous amphétamines. Mouvements de danse frénétiques (et jusqu'à ce jour inconnus du public, Dieu merci. Autant dire que dans le cas contraire, on m'embarquerait direct' comme attraction principale du premier cirque roumain venu.) sur "Walking on Sunshine" ("Whohoooo"), "Spirraling" ("Hoooow!"), "Fascination" ("Who-ho-hooo) et cie. La vie me sourit, les gars, et ça fait un foutu bien après tout ce gris à macher et remacher.

=>Mardi 9 décembre 2008/ De Zima à l'Ultra Poteau Céleste.


"Ohhh, toi, toi, toi! Toi.... Enfin, Toi, quoi. Allez, pas de ça entre-nous, depuis le temps! Je ne sais pas comme ça baigne pour Toi, mais ici, autant Te dire, ça foire. Ok, le coup de la neige, "It's a whole white world" et tout le tintouin, ok, j'adhère. J'adore, même. Donc, en passant, congratulations, on remet ça quand Tu veux. Mais. Mais..


1. Dublin. Ca ne fera jamais que la 65e fois qu'il me passe sous le nez. Qu'est ce que je dois faire pour y aller? Rallier Ostende-Dublin en dos crawlé? Serait-ce un message divin détourné, m'encourageant subtilement à reprendre la nation? Dans ce cas-là, autant Te le dire de suite: Tu Te fourres le doigt sacré dans l'oeil tout aussi sacré jusqu'à la clavicule (bénie soit-elle)! Ou alors Tu me dégottes un maillot convenable, le mien a rendu l'âme en juillet passé. A bon entendeur. .

2. MES LUNETTES! Ca va faire 2 semaines que je harcèle Ton employé, St Antoine, là, pour les retrouver. Résultat: Niente, nada, nichts, Rien. En même temps, je ne peux pas vraiment lui en vouloir: avec une moyenne de 23 appels au secours par jour, il doit commencer à ne plus pouvoir me piffer. Pitiiiiééé, dis-moi, où est ce que j'ai encore réussi à les pomer, ces satanées binocles? Je vais me faire tuer si le paternel à vent de l'information. .

3. Bon. Tu te rappelles l'essay en littérature anglaise? Si Tu as le temps, serais-Tu assez bon pour envoyer sur la correctrice un sacro-saint souffle de tolérance et d'Amuuuuwuwuur Infini? J'en aurais sérieusement besoin si je ne veux pas me ramasser un échec..

4. La Bloque. Les exams. Là, je vais le dire franco: c'est d'un miracle dont j'ai besoin, ni plus ni moins. Tu penses pouvoir en débloquer un pour moi dans les temps? Comment ça, "Les petits Nigériens en priorité."? Qu'est ce que c'est que cette histoire???.


Etc....
Amen. Et bonjour chez toi! "


Résultat, moins d'une semaine plus tard:

1. Tickets sur Ryanair réservés. 10 euros. Une offre tombée du ciel :D Calcul fait, 110 euros hotel compris. Yaha!
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2. Lunettes planquées quelque part entre le fauteuil et le néant. Retrouvées en cherchant la télécommande. Hum.

3. 14/20. Aurais pas pu faire plus.

(4. Ca, ça reste à voir. Mais soit, je ne suis pas rancunière. Je ne désespère pas. Et puis, quelque chose me dit que sur ce coup-là, il n'y a que moi qui puisse provoquer le miracle demandé... La poisse. )


Enfin bref, ce qui compte, c'est que j'ai une pêche à démonter le Taj Mahal brique par brique. Ca fait un bien fou, croyez-le, croyez-le pas. J'me rends surtout compte que le blues à perpet' ne me réussit pas particulièrement au teint. Conclusion:



I'M ALIVE!
(et ce n'est pas près de s'arrêter)!


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samedi 29 novembre 2008

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"...Maybe it’s time to go?
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Where there’s nowhere to hide
From what’s broken inside
A faultline rips right open
Under the wide wide ocean's tide
Under the wide wide ocean..."
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dimanche 9 novembre 2008

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"I lost my heart, I buried it too deep under the Iron sea..."

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Nan mais reluquez moi ça:

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Je ne sais pas vous, mais moi ça me scie à chaque fois.
Allez jettez un coup d'oeil chez elle, vous comprendrez.


Wow, le Plum.
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WOW!
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samedi 11 octobre 2008

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"...Wandering home along Marlborough Road
I realize in amazement
That I have been, for how long
I don't know,
Avoiding the cracks in the pavement..."
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vendredi 3 octobre 2008

Système D, mon ami!

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Bon, avec les syllabi, les bouquins et tout le tintouin, j'me retrouve avec les poches aussi vides que mon cerveau à la seconde où la sonnerie du réveil s'enclanche le matin. Conclusion, quand débarque un mois particulièrement difficile avec son non-moins sympathique lot de 4 anniversaires hypra importants (dans l'ordre: la Mater, Pedro, Stephh et Didi), le cerveau en question n'a pas d'autre solution que d'exploiter au maximum le potentiel (plutôt réduit, je l'avoue, ce qui ne facilite pas le choses.) qui lui est alloué. Je me suis donc retrouvée à passer la totalité de mon après-midi le nez dans la colle (pas dans le sens où vous pourriez l'entendre, bande de junkies.), les marqueurs, les découpages,... Après des heures de sueur et d'acharnement (où j'en suis d'ailleurs venue à regretter d'avoir été si peu attentive aux ateliers bricolage en maternelle, comme quoi tout se paie.), tadannnnh: IL EST VIVANT! Le cadeau limite débectable sensé marquer l'occasion. Youhou. Pour Pedro: CD des Alphabeat, pochette maison. Ahaha, sacré lui. "Ce garçon ne connait pas sa chance, Grand Dieu!", pensez-vous! Oui, je peux le lire dans vos regards envieux et béats d'admiration...


Face



Dos

Eh ouais.
Y'en a qui ont la peste bubonique.
D'autres se coltinent mes cadeaux.
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dimanche 28 septembre 2008

Pugwash/ At the sea


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J'aurais du m'en douter. Qui dit le nouveau Pugwash devait directement sous-entendre... Cet homme en K-way noir apparaissant dès 1min09, entamant son footing en arrière plan et le terminant... Enfin, vous verrez. Sous esctasy.

Seigneur. On n'est pas sortis de l'auberge...



Clique-muah (allez, quoi!)


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jeudi 25 septembre 2008

Auto-flagellation

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RAHHHHHHHHH c'est EXACTEMENT pour ça que je me déteste. Pour tout dire, j'en suis venue à m'auto-balancer une bonne paire de claques tellement je suis en rage contre moi même. A chaque fois, c'est pareil. On me jetterait un miracle au visage, genre le miracle XXL avec néons, trompettes, tapis rouge et tout le tremblement... Niente. J'arriverais encore à avoir un réflexe totalement débile et incompréhensible: je reculerais. Pour ensuite m'en vouloir à tel point que me taper le crâne contre un mur jusqu'au fracassement me semble la seule solution plus ou mojns apaisante. Savoir à côté de quoi on est passé, une chose tellement énorme et inespérée, ou simplement rêvée depuis des lustres, une occasion en or à 160 000 carats... Et ne pouvoir rien faire. Savoir qu'on l'a laissé échapper, juste comme ça, sans circonstance atténuante. Ne pouvoir en vouloir qu'à soi, et avec une puissance insoupçonnée qui rendrait fou le plus serein des moines bouddhistes...



QUELLE CONNE, BORDEL!!!

Je n'en reviens pas. Ca doit être maladif.
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mardi 23 septembre 2008

Le jour au lendemain duquel j'aurais aussi bien mourir

J'vais pas m'étaler, parce que ce genre de journées (bon, en gros, les meilleures de votre vie, pour parler simple et mesuré... Ahum.) sont difficilement retranscriptibles.

Dévorer de typiques french fries dans un petit resto au pied de la butte Montmartre, escalader les 56 volées de marches juste au Sacré Coeur, flaner place du Tertre, s'envoyer deux boules vanille cookie et Dulce de Leche Häagen-Dazs® pour cloturer l'exploration du périmètre...




Reprendre le métro, faire une pause sur un siège, dans le jardin des Tuileries, à côté d'un bassin sur lesquel des enfants font glisser de petits voiliers en bois et tissu...




Saluer Mona Lisa et tous les autres, tomber face à face avec le Starbucks que je n'espérais plus (earl grey lacté, scone chocolat, tasse souvenir)...




Metro, à nouveau, jusqu'à l'hotel. Empaqueter vite fait le strict minimum. Ne PAS oublier les places. Metro. Cité de la musique. Se faufiler parmi les gens. "J'espère qu'on ne se gourre pas, t'imagine la cata si ce ne sont pas les bonnes portes? "Mesdames et messieurs... BRYAN ADAMS!" Le cauchemar... ". Ouverture vers 20h15. "Seigneur, si tu es mon super poteau... Trouve moi LA place. Je te fais confiance... PITIE!!!". Trouvé LA place, donc. Amen. Deuxième rang. Derrière deux petites dames. Genre je dépasse à mourir et j'ai une vue panoramique à partir de la droite du micro. Mal de dos abominable. Respiration yoga. Les minutes se dilatent ou je rêve? C'est quoi cette arnaque? Piétinement. Piétinement. J'ai soif et la bouteille est dans le sac qui est dans le vestiaire qui est... loin, si loin. Je...
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Les lumières faiblissent. Applaudissements frénétiques. La violoniste. La saxophoniste. Le pianiste. Il en vient de droite et de gauche.
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Je détourne les yeux du micro.
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Le batteur fait son entrée, salue le public et va se placer.
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Regard vers la gauche, à nouveau.
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Et là, Lui.
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Apparu comme par magie derrière le micro.
Oui, le voilà. L'image me saute au visage. L'information semble se frayer un passage parmis les neurones instantanément décimés de mon cerveau. Voilà. Il est là. Il. Lui. Neil. LE Neil. Il est là, je suis là, tout le monde est là. C'est aussi simple que ça.




1h45, environ.


Exercices de français périlleux, Vincent Delerm et Daphné en ghest-stars. Europop, Our mutual friend, the Summerhouse, Tonight we fly, National Express,... entrecoupés de chansons françaises qu'on attendait (Je changerai d'avis, Poupé de cire-Poupée de son), ou pas ( les Playboys, Les copains d'abord, Le port d'Amsterdam, ...)... Un sourire. Des lunettes. Des éclats de rire. Des mouvements de chachacha débiles et donc horripilants. Vitesse de l'éclair. Notes sur notes. Spots rouges, bleus, verts. Gobelets de vin rouge. Rappel. Joe le taxi ?!



-Lui: "Maintenant c'est le moment... Je t'aime! Au revoir! Au revoir Paris!"
-Le public: "NONNNNNNNNNNN!!!!"
-"Mais... Siii!"


Il agite la main. Tourne le dos.





Et voilà.











C'est fini.










La salle est vide.






Est-il utile de dire combien je suis hagarde depuis? Le réveil à 5h du mat' n'a rien arrangé, j'avoue. Mais, finalement, qu'est ce que je m'en fous.






J'peux mourir, rien à caler. Moi, j'ai vécu, les gars!


YHAHAAAAAAA!!!



dimanche 31 août 2008

Retour au bercail



Annonce à la postérité: tenir deux blogs à la fois tient du génie.


Génie qu'évidemment, je ne possède pas. Conclusion, si je reviens à celui-ci, c'est que je m'apprète à fermer l'ancien. Aussi brave et attachant qu'il soit, il a fait son temps. Dans quelques secondes (23h52 à cet instant précis), aout 2008 s'évaporera et rejoindra juillet 2008 dans le doux sommeil du passé (des roses fanées. du papier peint à motifs. Un vieux fauteuil troué. C'est ce que m'évoque cette phrase niaise et mal-tournée.).




Septembre. Ainsi que le dirait le Plum, plus que deux semaines avant que tout ne bascule. Sauf qu'elle, ça l'enthousiasme. Moi, ça me tétanise, litéralement. Comme je lui expliquais, ça va faire un mois que je tourne en rond. Boulimie de Doctor Who (genre la saison 4 en boucle), thé jusqu'à plus soif, bouquins éparpillés dans la maison, lecture de magazines féminins (J'ai craqué: jusqu'ici je me maitrisais pour ne pas les acheter et me contenter de les lire chez les autres. Cette époque est révolue. C'est décidé: j'ai besoin de lé-ger-té.), ... etc. Bref, du grand n'importe quoi. J'ai l'impression que tout va s'enchainer dès l'instant où j'aurai déposé le bout de mon gros orteil droit dans le hall de l'Unif. Responsabilités, travail sérieux, intensif et régulier, cercle social à redéfinir... BOUHHH les vilains mots!


Quoi qu'il en soit, j'ai une pétoche magistrale. Mais...


Quoi qu'il en soit, pas le choix.


Quoi qu'il en soit: tout commence...



Maintenant.

1/09/08 00h00


mardi 6 mai 2008

Eels/ "Hey Man (Now You're Really Living)"


"... Do you know what it's like to care too much
'bout someone that you're never gonna get to touch
Hey man now you're really living
.
Have you ever sat down in the fresh cut grass
And thought about the moment and when it will pass
Hey man now you're really living
.
Now you're really giving everything
And you're really getting all you gave
Now you're really living what
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This life is all about..."
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Mai ne me mentira pas, pas cette fois.


Du bleu, du bleu, du bleu pour me noyer dans l'ciel et patauger dans un torrent d'soleil. Midi. Embarquer le casse-croute et trottiner jusqu'aux prés. S'affaler dans l'herbe, "Don't worry, be happy" en sourdine. Se faire lâchement cambrioler les ballerines, les voir voltiger des mètres plus loin. Sauter à cloche-pied pour tant bien que mal les récupérer, et se faire attaquer par un banc d'orties vicieuses. Course-poursuite. "Le manège". Sprint. Mai tourbillonne, claquements sur les pavés du trottoir.


J' courais après l'bonheur.



Me voilà à sa hauteur.
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mardi 15 avril 2008

Ste Rita, hypra potesse céleste, well done!

imédias.biz
Jeudi 29 novembre 2007

"Bonne nouvelle pour les fans du magazine Rolling Stone, qui a stoppé sa parution en juin dernier en raison de graves problèmes financiers. Selon la lettre Presse News, le groupe presse 1633 est en négociations pour racheter la licence américaine du magazine et relancer le titre courant 2008."
Et la confirmation qui fait chanter mon coeur (rien que ça.):
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RDV en Juin, grand fou! En espérant qu'ils ne t'aient pas bousillé le contenu...
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vendredi 11 avril 2008

Ca faisait un sacré bail.


Retour en cours aujourd'hui. Régime douceur et calme. Le divine providence est amour avec moi, ces temps-ci, j'vous l'dis. A la sortie du goulag, marche norvégienne jusqu'à l'arrêt. Pris 2, 3 kg à l'autre bout du monde, régime calorique de niveau atomique oblige. Toute activité sportive est donc la bienvenue. Et puis, ça a toujours été comme ça. Depuis que je suis toute seule à devoir prendre cet arrêt, je me fais des petits stress en jouant la compet' et en tentant d'exploser mes propres records de vitesse. Dévellopement de techniques pour une meilleure pénétration de l'air, art subtil de l'évitement humain... J'passe pro en la matière. Les jambes explosées à l'arrivée, et alors? Faut bien s'occuper durant les trajets.


Passage express par la casa (Ouahh, comme je suis trop bilingue depuis l'expérience équatorienne...), bus, et ville, enfin. C'est pas que j'y passerais ma vie, mais la retrouver après tout ce temps, c'est quasi émouvant. Non seulement le voyage, mais aussi le boulot qui a plu sur nous avec une générosité dont on se serait bien passé, merci. Hier soir a marqué le début de ma Libération: bouclé le der-des-der niveau TFE. Joie, allégresse. Extase. Le salut à la ville est donc doublement enthousiaste. Bibliothèque: enfin, ma douce, j'embrasse tes rayons, et non pas pour de stupides livres d'histoire bons à brûler (Allez, les gars, vous savez bien que je ne le pense pas vraiment... Mais avouons-le, vous m'avez quand même bien cassé les pieds.). Nonnnn, à moi Oscar Wilde en VO, Elizabeth von Arnim préfacée par E.M. Forster, la pile de guides irlandais et dublinois... Alors que je suis à deux doigts d'entamer un dos crowlé à la Picsou dans mes bouquins, cris d'horreur: oublié ma caaaaaarte. Pouurquoiiii? Que fout la divine providence? On avait dit qu'elle m'avait à sa botte! Vil mensonge. Auto-flagellation.

Remettre les livres, un à un.
Bouhouh.
Frustration extrème.

Fonce chez le bouquiniste. Vas-y, fais pêter la tune, Crésus. Bam! "la Ballade la geole de Reading" + "De profundis" de Wilde. Vlan! "Le club Jane Austen".


De nouveau sur la rue. Encore, il m'en faut encore, plus!


Fnac. Lieu ultime de la tentation. Et comme disait l'autre, "le meilleur moyen de se débarasser d'une tentation est d'y céder". Rayon DVDs. Et je lutte, pourtant. Les barrages cèdent devant "Sabrina", avec Audrey Hepburn. Raonnnh; 8 euros 50, ils veulent ma peau. IH! "Le dernier nabab", adapté de Fitzgerald. Mon âme est faible, faible, faible...

Rayon livres: hécatombe. Je suis la pigeonne type qui se fait avoir par la moindre couverture attrayante. Gah, "le 13e conte". Il me le faut. On en a dit tellement de bien sur les autres blogs. Et l'extrait dans le Muze, allêchant au possible...


"La voleuse de livres"(Markus Zusak). Réfléchis même plus: sous le bras avec les autres, direct. On clôt le carnage par "Le marin de Dublin" (Hugo Hamilton). C'est pas du jeu. Mettre Dublin dans le titre, c'est déjà être sur à 99% que je vais craquer.

Pas le courage de pousser le sadisme jusqu'au rayon CDs. Déjà peur d'exploser le budget alloué. Car oui, innocent lecteur. Ma bourse n'a pas connu d'opulence miraculeuse permettant les débordement pré-cités. J'ai juste reçu le droit d'acheter pour 50 euros, Pâques oblige.

Argent et chocolat. Voilà ce qui me perdra.
Tu parles d'une fête cato...


Une fois à la maison, j'offre fissa à la matris son bouquet de freisias frais ("Maaaarcii pour cette maxitude de bonheur littéraire!". En même temps, elle en profitera aussi. La boulimie bouquiniste est génétique, dans l'périmètre familial.)

QG des grands-parents. Cuisine. Un gâteau au chocolat à mitonner, 18 piges d'une potesse oblige. Enfourné, 40 min à poireauter. Un thé à la menthe tout juste coupée (deux sucres sinon rien!). Assise sur le rebord de la fenêtre, un gros pull sur les épaules, tasse brûlante entre les mains. J'balance les pieds au rythme du jazz. Compile Gershwin, "You say either, and I say either...". Le soleil, lui, dit "bye" aux merles; un croissant de lune blanchit déjà vers la gauche.

Odeur du sache torte qui gonfle dans le four, parfum des jacyntes...


Holly shit! C'est le printemps, il est 18h30, et je suis heureuse.







Tadannnnh

Depuis le hublot

Amazonie


Orchidées sauvages


Vue sur la cordillère des Andes


Atlanta, la ville fantome.



Hourrah! les poteaux, je ne me suis pas crashéeee!


Et pourtant c'est pas les occasions qui ont manqué. Bruxelles-Atlanta, Atlanta-Quito, Guayaquil-Atlanta, Atlanta-Bruxelles... Bon, par contre, totalement descendue par le décallage horaire (6h aller, 7h retour. Merci l'heure d'été qui n'a donc rien arrangé.). En ce qui concerne l'Equateur, dur d'être exhaustive. Des regards, des bouts d'sourires, des taches multicolores, des odeurs... Les souvenirs sont déjà en train de se téléscoper et de se mélanger en une joyeuse cacophonie. Encore difficile à maitriser dans ma cafetière perso.

Revenue lundi, et profité de quelques jours de repos pour me réhabituer aux moeurs autochtones: "Mon Dieu, des cookies, qu'ils pleuvent sur moi! Du Nutella! MON LIT A MOIIII! 5 coussins, et moi qui pensait en avoir trop, stupide créature... Je vous aime tous. TOUS!"

Finalement, tout est bien qui finit bien.

Enfin, je parle de final, mais je suis totalement à côté de mes pompes. J'débute, moi. J'ai même pas 18 ans.

Le monde n'attend que moi, et Dieu sait si je vais en profiter!



Life's what you make it.


mardi 18 mars 2008

Tant que j'y suis


Cerisiers en fleurs, Couleur anis sur taches couleur bleu délavé... Genre, vendredi, c'est le Printemppppps! Je ne serai pas là pour vous le souhaiter de vive voix (Oh! Vous, improbables âmes de passage... J'ai de plus en plus l'impression de monologuer à perpet', ici. En même temps, deux personnes maxi en ont l'adresse. Pas plus mal, en fait.)


donc:


JOYEUX PRINTEMPS


mes fellow petits poteaux imaginaires!!!


Perso, il suffit qu'une micro parcelle de ciel plus ou moins bleu se dégage... ET PAF (c'est l'embardée) j'peux pas m'empêcher de batifoler dans tous les sens, chantonner stupidement des vieux trucs des années 50-60 ("Shalalala", "dadidou", "whababahhh", etc, etc...), entamer des pas d'allégresse, traîner des plombes vers l'arrêt de bus en souriant bêtement, m'offrir un détours par la boulangerie (Brioches-pépites de chocolats, ma dévotion est votre.)... Parce qu'après tout, je vis peut-être mes derniers jours (oui, je suis profondément optimiste quant aux voyages en avion.), alors autant m'exploser la panse avant d'exploser intégralement! Ahaha, Poésie, poésie...


BREF: Bref.


A la r'voyure!
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"You want weapons ? We're in a library. Books ! The best weapon in the world !"

Doctor Who.