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lundi 26 octobre 2009

Please stop me there, I'm even boring myself

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"At some point, you have to make a decision. Boundaries don't keep other people out. They fence you in. Life is messy. That's how we're made. So, you can waste your life drawing lines. Or you can live your life crossing them. But there are some lines... that are way too dangerous to cross."
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dimanche 18 octobre 2009

Whatever (works)!

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"...For Boris, the only possible consolation for existential hopelessness is romance: “My story is, whatever works, as long as you don’t hurt anybody”, he says as the movie starts.
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When I ask Allen if the line represents the Weltanschauung of his thirtysomething or current self, he says his outlook hasn’t changed: “Yes, whatever works to get you through is fine, and not necessarily in relation to relationships. If it’s collecting stamps obsessively, or listening to ball scores, if you’re not encroaching on anyone else, then that’s what you have to do. I think from a philosophic point of view, existence is a nightmare. If you are honest with yourself, it’s a painful thing to go through. You know, the time goes.” He pauses, winces, shrugs. “And then, it stops.” ..."
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vendredi 16 octobre 2009

We could stay there/ And see how it ends

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"The evening was long, My guesses were true. You saw me see you. That something you said, The timing was right, The pleasure was mine. The time and the place, The look on your face, Sincerest eyes. If you're ready or not, The state of our hearts, There's no time to take..."
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dimanche 11 octobre 2009

Ces petites choses...

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C'est sur un cliché à l'esthétique plus que discutable que je vous dis: Bien le (re-)bonjour, chères âmes en peine!
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Je le reconnais, le niveau intellectuel de ce blog n'a pas volé très haut, ces derniers temps. Entre quelques commentaires très constructifs concernant la capillarité du Neil et l'extension internationale d'une chaîne de café, rien de bien croquignolet à se mettre sous la dent. Que voulez-vous, je mène une vie trépidante m'empêchant de venir plus que pas très souvent jacter ici. De manière intelligente, en tout cas. Et puis, aussi étrange que ça puisse (me) sembler, je me sens assez sereine, ces derniers temps, malgré une pluie de tuiles sur mon honorable personne. Je pense que retourner à l'Alma Mater, reprendre un certain rythme, m'a passablement repulpé le moral. Donc, dans la veine Bisounours exultant, un extrait de ma "Liste du bonheur souprèmement suprême, automne/hiver 2009" entamée hier soir:
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-Me réveiller le jeudi (congéééé) à pas d'heure. Descendre enroulée dans un grand pull en laine, faire griller et beurrer quelques toasts, me préparer un Earl Grey dans ma tasse Starbucks. Emporter le tout sur le canapé et bouquiner.
-Me blottir dans un des fauteuils de la section suédoise de la bibli germanique. Respirer l'odeur des livres. Regarder les gens passer, des mètres plus bas; à l'occasion, tenter la traduction de quelques romans en idiome norvégien. En bref: tout, sauf faire preuve d'un minimum de discipline mentale et étudier comme il se doit.
-Danser dans la salle de bain sur du ELO. Remercier notre Seigneur d'avoir inventé l'électricité, la radio, le rock, Jeff Lyne, Classic 21.
-Chocolat chaud viennois. Cookies sortis du four.
-Parcourir avidement le journal des Grignoux et babiller en voyant la pléiade de bons films à venir dans le courant du mois ("Up", "Woodstock Hotel", "500 days of Summer", ...).
-Taizé en novembre, Londres en décembre, Dublin en janvier, Oslo-Stockolm en juin. Pincez moi, j'exulte.
-Revenir à pieds en longeant le bord de l'eau, le tout en croquant joyeusement une Pink Lady et en savourant l'idée de ne pas être coincée dans un bus rempli comme une cage à poules.
-Biscottes au philadelphia et jus d'orange devant les épisodes fraîchement sortis de How I met Your Mother, Dr House, Desperate Housewifes et Psych. Sarah Jane Adventures le 22 octooooobre (Loopings aériens. Allégresse flagrante. Ou de pourquoi je mérite l'infamante désignation de geek.)<3
-Brett Dennen le 30 au Bota, mit el Plum fatal. Festivités le lendemain: la divine créature a 20 piges (sortez les cotillons.) et je m'en vais lui faire regretter! Muaha.
-Une table, à la cafétéria. Le buzz de midi. Sandwich végétarien (synonyme de perte de toute dignité dès qu'il est question de le manger, mais soit.). Une flopée de poteaux souriant dans le périmètre. Y'a pas à dire, je suis chez moi, et j'y suis bien.
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-Etc, Etc.
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La vie est belle. Pour le moment.
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C'est déjà ça de pris.
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"You never change things by fighting the existing reality. To change something, build a new model that makes the existing model obsolete."
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Richard Buckminster Fuller
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"You want weapons ? We're in a library. Books ! The best weapon in the world !"

Doctor Who.