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mercredi 18 mars 2009

Sun, sun, sun, here we come!

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C'est officiel, ce mercredi 18 mars 2009 est déclaré journée AWESOME²³³² par le fait, et plutôt deux fois qu'une.

Certes, la journée avait débuté de manière aussi nazissime que possible (Tronche de cake au réveil, pour changer. Ratage de bus. Cours fracasse-poignet. Foirage de dialogue italien. Zima, 19 ans, 4 mots de vocabulaire à son actif. Olé. => Moral, estime de soi et orgueil: Bang Bang, my baby shoot me down. R.I.P.). Maiiiiis, dehors, par delà les vitres: ciel bleu, bleu, bleu et soleil qui s'y vautre avec un plaisir évident. Les gens gambadent en masse dans les rues d'la ville qui, vues d'en haut, semblent patinées de lumière. On a croisé les doigts: "POURVU que ça tienne jusqu'à midi. POURVU!"

Après des tours et des détours (cafet', pub irlandais, ...), retour à petons. R.A.S. Direction: la casa. Tengo que trabajar. MUCHO (et ouais. J'suis p'têtre une pioche en italien mais j'ai encore quelques miettes d'espagnol. Pour combien de temps, ai-je envie de dire?). Conclusion: on trace, les gars, on trace. Pas le temps de faiblir.

Et là, c'est le drame: le parc, mon coin fétiche. Celui où je viens me planquer en temps normal, histoire de bouquiner et de grignoter ma Pink Lady en toute quiétude. La Meuse qui paillette, l'herbe grasse qui n'a jamais paru aussi moelleuse et les rayons sur mes bras nus (raooon.). Dieu sait comment (hum.), je me retrouve vautrée outrageusement dans la pelouse, somnolente, sourire béat aux lèvres, bercée par la rumeur environnante. Je pourrais me sentir coupable. Je pourrais. Mais. Trop occupée à barboter dans mon bain de luminosité en chantonnant vaguement un air des Beatles.

Après une période indéfinissable de babillages réjouis dans les hautes herbes (plus d'une bonne heure.), quelques étirements pour me remettre en condition.
De nouveau sur mes deux pieds, j'avance, "Yellow" de Coldplay dans les pavillons. Me surprends à sautiller de manière un brin trop guillerette pour être vraiment convenable. Je longe la pleine de jeux: une marée de gamins l'a prise d'assaut et s'est abattue sur le glacier. Un couple de retraités souriant, assis sur un banc; un cycliste échoué sur une couverture et pieutant joyeusement; une famille qui se fait des passes avec un vieux ballon en mousse... C'est bien ce que je disais: je sautille, l'air niais.

Je continue à penser que ce sont ceux qui ont le moins droit au soleil qui en profitent le plus. On dirait que tout le quartier et les environs se sont rués là pour grappiller la moindre seconde de printemps.

Retour. Un thé, des cookies, accoudée à la fenêtre, Benny Goodman en fond sonore. Premiers bourgeons dans le cerisier du voisin.

J'aurais pu me sentir coupable. Oui, j'aurais pu.
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1 commentaire:

×CarOle× a dit…

Temps idéal pour les trottis hé hé, bon j'ai rien foutu ajd -_-'

"You want weapons ? We're in a library. Books ! The best weapon in the world !"

Doctor Who.